Éditions Macula, 2025
128 pages
36 illustrations noir et blanc
Format 13 x 19,5 cm
À l’heure où le projectionniste s’efface doucement de nos mémoires, où les films se disséminent sur nos écrans portables, le rêve d’un cinéma imaginaire refait surface. Il n’est peut-être pas nécessaire de convoquer la lourde machinerie pour réaliser un film. Un éclair dans la nuit, une étincelle fugace, un battement d’ailes, une onde sonore sont autant de films vivants qui libèrent les puissances du cinématographe. Sous la pression de nos paupières, la danse des phosphènes provoque un kaléidoscope de visions abstraites et colorées. Le cinéaste voit avec sa peau et transmet les images par télépathie. Cinéma sans fil ni électricité. Fermons les yeux pour écrire l’histoire fantôme du cinéma. Réclamons pour le septième art le droit de n’être jugé que sur ses rêves. Le film apparaît et disparaît comme une étoile qui survit lumineusement à son extinction.